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Maisuong's Blog
9 mai 2009

Mensonge et trahison [chap17]

Voila! j'ai enfin finis le chapitre 17 aprés des efforts surhumains(sa s'écrit comme ça surhumain?); Voila donc le pourquoi de toute l'histoire.
En faisant se chapitre je me suis rendu compte que c'était vraiment plus pratique d'écrire à la premiere personne pour exprimer ses sentiments.



CHAPITRE 17:


- Mais... Johan... il est brun les cheveux un peu long?les yeux vert?

- Euh... oui brun... mais il est aveugle.

- Pourquoi tu le connais?demanda Jaydan.

- Il est aveugle?! s'écria Neven.

- Tu le connais?demanda Jaydan en répétant une deuxième fois sa question.

- je... oui.. .mais qu'est-ce qu'il t'a raconté?

- Il m'a raconté votre histoire... ce qu'il s'était passé.

- Que... raconte moi. S'il te plait, supplia Neven.

- C'est sa version des faits. Tu pourras me dire ce qui est vrai ou non.

                   Il y a une personne que j'ai toujours aimé, mais qui m'a trahit. J'ai essayé de me dire que c'était une erreur, que ça allait passé, mais je n'arrive pas a lui pardonner, ni à l'oublier. Sais-tu pourquoi je suis aveugle? Tout ça c'est à cause de lui. J'ai arrêté de croire en beaucoup de chose quand je l'ai rencontré, j'ai arrêté de voir le monde qui m'entourait, j'ai commencé à me cacher derrière une façade pour ne pas voir qu'il n'y avait que l'échec au bout du couloir, je ne voyait plus que lui, ses promesses.

Il s'appelait Neven, la vingtaine, les cheveux noir ébène, le regard mystérieux, le genre de personne auquel tu t'attache rapidement et que tu n'arrives pas oublier. Le chef de notre "clan" l'avait capturé afin d'avoir des renseignements concernant de l'argent qu'on lui avait volé. Neven était l'un des fils à l'un des chefs du clan le plus menaçant pour nous. C'est lui qui était l'homme de main, le bras droit de son père en quelque sorte. Une jour il nous a été amené, j'avais 18 ans, il était en mauvaise état, il avait sûrement dut être passé à tabac avant d'être ramené. Il a ensuite été installé dans le sous sol, l'endroit le plus froid de la maison et le plus sombre. Je me suis porté volontaire pour lui apporter la nourriture, il m'intriguait et n'avait vraiment pas l'ai si méchant qu'il n'y paraissait. je le voyait donc tous les jours, j'essayais de lui parler mais sans résultat. Jusqu'au jour où il m'a révélé son nom, Neven. A partir de cet instant nous sommes devenu ami, plus le temps passait plus nous étions proche. Je dois avouer qu'il m'attirait de plus en plus mais je ne m'en rendait pas compte. Un jour, un lundi soir je crois, il a franchit le pas, ce que je n'osait pas faire depuis tout ce temps, c'était mon premier baiser et peut-être le meilleur. Sur le moment j'ai pris peur, je ne savais plus quoi faire, j'ai donc décidé de ne plus le voir, de prendre des distance, par rapport a nos position, nos place respective. En plus je ne savais pas si c'était de l'amour ou du simple désir comme ont la plupart des hommes enfermés.

C'est à Gin que j'en ai parlé le premier, de mes doutes, de mes peurs, il m'a toujours écouté. Quand je dérivait du droit chemin, il était toujours la pour me remettre sur la route. C'est le meilleur des grand frère, je ne ferai jamais assez pour le remercier de tout ce qu'il a fait, c'est lui qui s'est occupé de nous quand nos parents sont morts. Quand je lui en ai parlé, je ne voyais pourtant que l'indifférence sur son visage, il avait l'air si préoccupé par autre chose que mes problèmes que je crois avoir pris l'initiative de moi-même pour la première fois. C'était la première fois que je n'écoutait pas les conseils ou les recommandations de quelqu'un, je n'avais jamais put agir seul de puis que je suis petit de peur de faire une erreur. Mais comme on dit, l'erreur est humaine. J'ai donc repris le service de nourriture pour revoir Neven. Quand je suis descendu, il faisait encore plus froid que d'habitude. J'ai aussitôt regretté de ne pas avoir mis un pull et d'être sortie découvert. je ne voyais presque rien à cause de la pénombre, j'avais à peine finit de descendre la dernière marche que j'entendis sa voie m'appeler.

- ça faisait longtemps, dit une voix derrière lui que Johan n'avait eut aucun mal à reconnaître.

- Neven... je...

- c'est bon détend toi je vais pas te bouffer... en parlant de bouffe tu viens m'apporter à manger?dit-il en souriant.

- Oui, tiens.

Je lui tendit le plateau, et le regardait mangé comme quelqu'un qui en avait manqué depuis deux semaines. J'attendis qu'il eut finis et poser son plateau loin de lui avant de parler. Je voulais être sur qu'il m'écoute, qu'il me comprenne. Mais il me pris de vitesse et prit la parole en premier.

- Tu avais quelque chose à me demander?

- Euh... oui, dit Johan d'un air gêné.

- Et bien vas-y je t'écoute.

- ..., Johan respira un grand coup et parla d'une traite, Pourquoi tu m'a embrassé la dernière fois?

- ah c'est pour ça? Hum et bien approche toi je vais te répondre.

Je ne savais pas si je devais lui obéir ou non. J'avais peur de lui quand il me regardait d'un air mystérieux, presque menaçant. La peur me tenait ainsi que l'excitation, peut-être le fait d'espéré qu'il ressente la même chose que moi. Je m'approcha donc lentement en glissant jusqu'a la cage sur les genoux. Je ne vis pas ses bras m'encercler, et c'est soudainement que je sentis ses lèvres sur les miennes, c'était comme la première fois, ou peut-être encore mieux.

- Tu comprend maintenant?à force de te voir je me suis habitué à toi, nous parlions beaucoup, comme si nous étions des amis de longue date. Quand tu as arrêter de venir je me suis rendu compte à quel point je tenais à toi. Je t'aime.

             Je ne savais pas quoi dire sur le moment. Mon coeur battait de plus en plus fort et ma respiration s'était coupé net face à une telle révélation. C'était la première fois que quelqu'un me disait qu'il m'aimait plus que comme un simple ami. Je sentait mon corps me brûlé et me rendit compte que je voulais plus, plus qu'un simple baiser à travers les barreaux poisseux d'une cage. Je me levai et fouilla dans ma poche afin d'en sortir une clef, la clé de toutes les portes, cela évitait, comme disait mon grand frère de se balader trop chargé. J'ouvris la porte et referma derrière moi. La première étape était faites, je ne pouvais pas arrêté maintenant, qu'aurais pensé Neven s'il me voyait ressortir aussitôt. j'avais décidé de ne pas fuir, prendre mes responsabilités, prendre l'initiative. J'enlevai rapidement mon tee-shirt et fit glissé mon pantalon sur mes pieds. La nudité m'avait toujours posé un problème, j'étais si timide et réservé; J'essayais de caché mon corps de mes mains trop petites pour couvrir toute la surface et m'agenouilla sur les genoux de Neven avant de l'embrasser." Si tu m'aimes prouve le moi". Une seule phrase de ma part avait enclenché le cours des choses. Tout se passa si vite, je n'oublierai jamais ses mains sur mon corps me caressant et me procurant tant de frissons, sa langue experte passant sur chaque parcelle de ma peau, ses doigts s'enfilant un a un en moi, son souffle sur mon cou et le son de sa respiration. Je me souvient aussi nos respirations saccadées, de ses soupir de plaisir et de mes gémissements, le bruit de nos corps en contact, se frottant l'un contre l'autre, mêlant la sueur de nos corps et créant un bruit humide lors de chaque va et viens. Je n'oublierai jamais, c'était le plus beau jour de ma vie, sais-tu ce que cela fait de se sentir aimé, de sentir l'amour t'enveloppé de ses bras et te serré contre lui. Je ne pris pas le temps de profiter plus longtemps des bras de Neven qui n'avait visiblement pas envie que je bouge.
                  Je me levai déjà en vitesse et m'habillai sous le regard interloqué de Neven. Ce que j'avais décidé de faire étais peut-être risqué mais tu sais a quel point l'amour rend aveugle du danger qui nous entoure. Je sentais qu'il avait peur, peur que je regrette, que je ne l'aimes plus, cela me faisait mal au coeur qu'il se fasse de fausse idées, mais je n'avais pas le temps de lui expliquer sur le moment. Mais au fond de moi j'étais si content qu'il s'inquiète. Nous montâmes les escalier et je le tirai vers la porte d'entrée. Nous fûmes soudain interrompu par une voie non méconnaissable, qui n'était autre que celle de mon frère. Je n'avais aucune idée de la raison de sa présence sur les lieus mais la peur m'envahit, il avait beau être mon frère, il aimait être écouté et n'aimait pas la désobéissance. Il s'approcha de plus en plus de moi jusqu'à ce que je puisse voir son visage en entier dans la nuit. Il regarda Neven d'un regard glacial et je paniquai, je ne voulais pas qu'il fasse du mal a Neven par ma faute.

- Où est-ce que vous comptez aller comme ça?

- Gin... je... c'est mon idée, ne lui en veut pas.

- De quoi tu parles?

- De le laisser partir...

- Alors tu allais désobéir pour lui?

- je l'aime!

- Je me fiche de savoir qui tu aimes, je veux seulement que tu ne te gourd pas et que tu soit heureux. En plus je le savais déjà, vu comme tu m'en parle à longueur de journée j'en ai déduis que...

- Alors tu n'es pas en colère?

- pourquoi je le serait?

- je t'adore grand frère! criai-je en lui sautant au cou.

- Toi par contre..., dit Gin d'un ton menaçant en pointant Neven du doigt, tu as intérêt à bien t'occuper de mon petit frère. Car si jamais il lui arrive quelque chose je n'hésiterait pas à te le faire payer très cher.

- Aucun problème, répondit Neven en souriant.

- Tu devrais y aller seul, c'est trop risqué, vous vous retrouverez plus tard!

J'acquiesçai et embrassa une dernière fois mon amant d'une nuit. Je le regardai partir. Je n'étais pas triste car je savais qu'il m'aimait, que l'on allait se revoir. Je ne pouvais plus vivre sans lui.

*****

                Des mois passèrent et Neven et moi arrivaient à correspondre par courrier. Je recevait des lettres, des mots doux. Toutes mes nuits étaient hantées par son image, je ne pensait qu'à lui, il m'arrivait même a penser certain jours de pluie qu'il viendrai me chercher et que nous partions loin d'ici, c'était en tout cas ce qu'il m'avait promis dans l'une de ses lettres. Je savais qu'il ne fallait pas se bercer de doux espoir inutiles, mais le fait de croire en quelque chose me permettait d'avancer, d'espérer un changement dans ma vie. Les jours étaient tous les mêmes, les heures passaient lentement et regarder le soleil se lever et se coucher était un supplice chaque jours.

              C'était un samedi matin, l'hiver durait et ne semblait pas vouloir laissé sa place. Je décidai d'aller à la ville, las de la forêt dont le paysage n'était qu'arbres et fougères. Les rue du centre étaient lumineuses, les faux pères noël grouillaient en masse dans tous les lieux publics. La queue dans les magasins de jouets de finissait plus et celle du cinéma envahissait le trottoir déjà trop étroit. Malgré un sentiment d'étouffement dans tout ce remue ménage, j'étais content d'être sortit. Je me dirigeai ainsi en souriant vers un café modeste. L'extérieur ne payait pas de mine mais l'intérieur avait le don de faire oublier la froideur de l'hiver pour faire place à un sentiment de chaleur. je m'asseyait tranquillement sur la banquette d'une table située dans le fond. Je commandais un café et m'installa confortablement sur la banquette. Une fois mon café bu, je me levai et me dirigeai vers les toilettes. Il n'y avait aucun miroir à par chez les femmes et cette absence rendait la pièce beaucoup plus petite et beaucoup moins lumineuse. J'avais à peine mis les deux pieds dans les toilettes, que je sentis une main m'accrocher le bras et le plaqué un tissu sur le visage. je ne me souviens pas de la suite, c'est un peu comme le trou noir jusqu'à mon réveil.

                  La première chose que je remarquai en ouvrant les yeux fut la froideur du col sur lequel je me trouvait. J'essayai de bouger mes bras, mes jambes, mes mains, mais rien n'y fit, j'étais attaché par des ficelles râpeuses. J'entendis enfin des pas et sentis des mains me relevé de ma position allongée. Je levai les yeux lentement et me trouvai nez à nez avec un grand homme vêtu d'un costard noir et une paire de lunettes noires sur les yeux. Je pouvais distinguer clairement une bosse sous sa veste et le signe C sur le tatouages trônant sur son poignet. Je savais que j'étais dans une situation délicate, le C signifiait corbeaux, c'était des professionnels du crime et de tout ce qui s'y rapportaient. Je le vis avancer sa main et me saisir par le col de sorte à me soulever. Son visage était si près du mien que s'en était dégoûtant. Il se rapprocha encore un peu plus près et je pus sentir l'odeur de tabac froid et de l'alcool qui s'était collé à lui, le tout parfumé à l'eau de Cologne, c'est dans un immense effort que je m'empêchai de vomir. Après m'avoir craché toute sa fumée à la figure il me rejeta par terre me confiant à ses hommes situé derrière moi. Il se ralluma un cigare et me regarda d'un air menaçant, je me sentais misérable, j'essayais de me faire aussi petit que possible, c'est a peine si j'osais respirer, j'aurais voulut disparaître, m'en aller en courant. Soudain la porte arrière s'ouvrit laissant place à l'objet de toutes mes pensées depuis tant de temps.

- Ne...Neven! criai-je à son attention.

Il me regarda sans un mot les yeux grand ouvert. Il bafouilla quelque seconde avant de pouvoir prononcé correctement un seul mot qui n’étais autre que mon nom.

- Johan? Que... qu’est-ce que tu fais la?

- Tu le connais Nev’?demanda l’homme en noir.

- Je... , hésita-t-il

- je répète, tu le connais?sa voie s’était faites plus insistante et mon sang se glaçait rien qu’à entendre le ton qu’il employait.

- oui, je l’ai rencontré là bas.

- Qui est-t-il pour toi exactement?

- oh, personne d’important, c’est juste un sbire qui apporte la bouffe.

- c’est quelqu’un de peu important alors pour eux?

- Si c’est le frère d’un des hommes de mains de leur chef.

- Mais c’est excellent! Nous l’avons notre revanche, ta revanche Neven! Pour tout le mal qu’il t’ont fait, tu vas pouvoir avoir réparation. qu’en dis-tu mon grand?

- ... fais ce que tu veux, souffla Neven.

- Bien! Vous avez entendu les gars, c’est bon, occupez vous de lui, je reviens. Nev’? Je peux te parler en privé?

- Neven?! attend! ne me laisse pas! S’il te plait! je t’en supplie, dis quelque chose!criai-je à tue tête.

             Il m’adressa un dernier regard mêlé de tristesse et de pitié et s’en alla par la porte par laquelle il avait fait son apparition suivit de l’homme en costard. « Nooon! Neven! »criai-je encore. Je savais que c’était trop tard, que j’allais y passer mais je ne pouvais pas me résoudre à l’idée qu’il ait pu m’abandonner sans se battre, sans insister. Un des hommes situé derrière moi tira un couteau de sa poche et l’approcha de moi. En attendant, les autres dénouait les liens me maintenant les jambes et les bars bloqués. Le couteau glissa lentement sur ma gorges et je sentais un légère coupure se former.

- Tuez moi vite! s’il vous plait! suppliai-je.

- Mais qui a dit qu’on allait te tuer?dit-il le sourire aux lèvres.

- mais... qu’allez vous faire alors?

- Tu ne veux pas t’amuser avant?

             Je ne compris pas bien le sens de sa phrase jusqu’à ce que son couteau me déchire mon tee-shirt jusqu’en bas. Je commençai a me débattre comprenant sans mal ce qu’il allait m’arriver dans les prochaines minutes à venir mais rien n’y fit; trois hommes de la taille d’un boxer me tenait fermement les pieds et les bras. Ma respiration s’accéléra quand je vis le couteau me découpé mon pantalon ainsi que mon boxer. « arrêtez! nooon! s’il vous plait! » j’avais beau multipliez les supplications, rien n’y fit. je sentis soudain des doigt me toucher. Personne à par Neven ne l’avait fait. je criai, essayai de les mordre sans résultat, leurs doigt s’enfoncèrent en moi violemment. Ils s’y mirent à plusieurs et commencèrent à passer leur mains sales sur mon corps. Au moment d’ouvrir la bouche pour crier, l’un d’eux me mit un torchon dans la bouche. Ils continuèrent donc sans aucune vergogne ce qu’ils avaient commencé. L’homme aux couteau n’avait toujours pas lâché son jouet des mains, et l’approchait désormais lentement de mon torse soulevé en permanence par mes respirations de plus en plus forte. Il fit glisser son instrument et pointa l’extrémité coupante sur la chaire.

- Sa peau est trop blanche, vous ne trouvez pas? Il te faut un peu de couleur non?

- mmmm... tentai-je de crier mais seul des bruit étouffé par le bout de tissu vinrent s’échouer dans la pièce.

- Ouai ta raison, il mérite une petite coloration! lancèrent tous les hommes m’entourant.

                   Je le vis mettre la pointe à la verticale, et s’enfoncer dans ma chair blanche. La douleur fut atroce, je sentait la lame de couper, aucune douleur jusqu’à maintenant était comparable à celle là. Je fermai les yeux jusqu’à ce que la lame s’éloigne de ma peau. Quand je rouvrit les yeux, une immense taillade rouge résidait sur mon ventre traçant une verticale entre les deux extrémités. Mes larmes commencèrent à couler sans retenues devant une tel horreur. Je refermai les yeux et sentit quelque chose de dure se coller à mon intimité. Je relevai la tête et vit avec horreur ce qu’il allait préparer à faire. Mes cris étouffés se firent ignoré et il s’enfonça violement et profondément en moi. Je souffrais en silence attendant que la douleur se calme comme s’eut été le cas avec Neven. Mais il ne me laissa pas le temps de m’adapter et bougea sans plus attendre. Ses vas et viens étaient dur, l’impression de me déchirer me revenait à chaque coup de bassin. J’entendais les autres rire et commenter sur mon état. Plusieurs minutes passèrent avant que je sente quelque chose de chaud en moi. Je savais ce que c’était et ça me dégoûtait. Il se retira et un autre hommes prit sa place et refit exactement la même chose que son prédécesseur. Je pleurais toutes les larmes de mon corps, ne pouvant me débattre et n’ayant aucune chance je décidai donc de subir les yeux fermés. C’est alors que je sentit à nouveau une lame sur mon torse. J’ouvrit les yeux et vit le couteau me couper le ventre dans le sens inverse de la fois précédente, le tout formant une croix sur ma peau. Je criai aussi fort que je put mais rien n’y fit, il restèrent stoïque à mes lamentations et continuèrent jusqu’à se lasser. Neven, comment as-tu put me laisser avec eux, regardes ce qu’ils me font, tu avais dit que tu m’aimais, moi je t’ai toujours aimé, je t’ai tout donné: Mon corps, mon amour, mes espoirs, ma vie. Que voulais-tu de plus?. Pourquoi m’as tu trahit alors que j’aurais fait tout ce que tu voulais sans exception. Pourquoi les laisses-tu me faire ça? Je t’ai toujours aimé, et je t’aime encore. Même maintenant je t’aime encore.

                       J’ai si mal, les coupures se multiplièrent et il me passèrent sur le corps un a un plusieurs fois jusqu’à l’épuisement. Je sentie des mains me porter et je me sentis voler dans l’air froid de l’hiver avant de retomber lourdement à terre. J’entendis une porte claquer et quelques rire s’en échapper. Je n’étais plus attaché, je pouvais aussi parlé sans encombres. Je me sentais sale, souillé, mon corps était mouillé de différent liquide, leurs spermes et mon sang tachait mon corps intégralement. Il faisait si froid, je n’avais plus mal, la douleur avait disparu petit à petit que je restait dehors. je ne savais pas où j’étais. Je ne reconnaissais pas l’endroit, mais la chose que je savais était que j’allais certainement mourir dans les minutes à suivre nu dans la neige. Je fermais alors les yeux ne pensant plus à rien. A semi dans l’inconscience, je sentit des mains chaudes me soulever et m’emmener dans un lieu plus chaud. Une voiture certainement vu le bruit que cela faisait. On m’installa dans un des fauteuil et je sentit la ceinture venir sur mon ventre blesser ce qui me fit émir une plainte douloureuse. Mes yeux pleuraient quand je sentit la voiture démarrer. Une des mains du conducteur tenait la mienne pour me tenir éveillé. J’entendis soudain quelqu’un renifler, émettre quelques sanglots.

- T’inquiètes pas Jo’ je vais te sortir de là! Je vais te soigner, c’est fini. Johan, tiens bon, je t’en supplie! je t’aime, supplia la voix sanglotante que je reconnu malgré mon état de faiblesse.

- Gin... chuchotai-je.

- C’est fini, je suis là petit frère. Excuse moi de n’avoir pas été là plus tôt!

- Gin... continuai-je à chuchoter, comme si c’était l’un des seuls mots que j’arrivai à prononcer.

            Sa main serra fort la mienne me faisant bien comprendre qu’il ne m’abandonnerai pas. Au bout d’un certain temps, la voiture s’arrêta et je sentis les bras protecteurs de mon frère me porter. L’endroit où nous pénétrâmes étaient chaud et je me retrouvai allongé. Je sentais d’après le bruit du parquet qu’il y avait du monde autour de moi, je sentis alors des tissus mouillé ou je ne sais quoi m’essuyer le corps. Ils appliquèrent des bandes et j’entendis la voie de Gin les prier de sortir. Je sentait une énième fois sa main chaude dans la mienne et l’entendis pleurer comme tout à l’heure. Je ne savais pas qu’il m’aimait autant pour s’inquiéter à ce point la. C’était la première fois que je l’entendais pleurer. Je m’en voulais de le mettre dans cet état, de le rendre si malheureux. Puis je l’entendit parler plus pour lui que pour moi.

- Tu me le paiera Neven. Je ne te laisserai jamais tranquille. je prendrai le temps, qu’il faudra, 1à ans ou 20 ans s’il le faut, mais je te traquerai et je ne te lâcherai plus jamais. Jamais je ne te pardonnerai ce que tu as fait a mon frère.

La fin de la phrase se fit en sanglot et je sentis un baiser humide sur mon front. Des larmes s’échappèrent à leur tour de mes yeux et je m’endormis afin de pouvoir me réveillé de ce cauchemar.

*****

          Cela faisait un mois que ça c'était passé et je n'arrivais pas à me sortir certaines images de la tête. je revoyais encore son couteau me découpant la chair, le sang couler, ses hommes me touchant sans aucune pudeur, leurs main rugueuse parcourir chaque parcelle de mon corps. Chaque nuit ce cauchemar recommençait, chaque sensation me revenait, chaque mouvement, chaque respiration dans le moindres détail. Je n'arrivais plus a supporter la vue d'une lame devant moi, je n'arrivais plus a dormir devenant ainsi insomniaque. Ma vie n'avait plus de sens, était comme vide. Neven était mon seul espoir pour me libéré et vivre tel que je l'entendais avec la personne que j'aimais. Je ne voulais plus voir le monde extérieur qui me répugnait tant, ce monde sans vie, sans espoir. je ne voulais plus regarder le mal en face, la misère et la tristesse de mon frère. Je me dirigeai alors vers mon bureau, situé au fond de la pièce et ouvrit l'un des tiroirs afin d'en sortir un ciseau. J'arrivai à peine à regarder mes ciseaux que je les rapprochait dangereusement de mon visage et de mes yeux. Je ne supporterai pas de voir ces lames plus longtemps, il fallait en finir vite. Je regardai autour de moi afin d'observer une dernière fois le monde de mes yeux verts, et enfonçaient la pointe des mes ciseaux dans mes yeux. Je criai comme un demeuré, souffrant le martyr, je sentis tout mon sang se répandre sur mon visage jusqu'à mon cou. je continuai à hurler me laissant submergé par ma douleur. J'entendis la porte s'ouvrir lentement et une voie en sortir.

- Johan? qu'est-ce que... Johan!cria la voie de mon frère. Appelez un médecin!

                J'entendais des bruit dans le couloir, allant et venant en courant. Des chuchotements, des cris d'effrois, des exclamation de surprise. Étaient-ils tous autour de moi me regardant avec dégoût ou plutôt avec pitié? je ne l'ai jamais su et je ne le saurais jamais. Une seul nuit peut briser une vie, je n'avais pas la force pour te récupérer Neven, je n'avais pas la force de mourir non plus; je ne voulais pas te faire de la peine grand frère, mais comprend moi je n'en pouvais plus. je ne voulais pas te faire pleurer, si tu savais comme je m'en veux, ne pleure plus, et restes avec moi. Je n'ai plus que toi.

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Commentaires
M
Tu as magnifiquement bien écrit toute cette partie , (a l'english) congratulations ! C'est vraiment triste et sa a l'air réel ! : p !
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