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Maisuong's Blog
9 mai 2009

Sans visage [chap 2]

Ahhh je n'ai pas tardé pour réécrire un autre chapitre  (contente de moi...^^)
Je crois que je vais essayer de commencer une autre fic en plus (quel boulot...-_-")
[J'entend déja ori-chan me dire de déja finir ce que je fais avant de faire autres choses...]
Bref voila donc le 2e chapitre de Sans V. pour vous chère lectrice...(et aussi les lectrices fantomes...sisi ptêtre qu'il y en a......u_u)


Bonne lecture!!! Je vais essayer de mettre la suite avant la semaine prochaine mais sinon ça va être un peu plus tard car je pars en vacances...Donc bonne vacances à ceux que je "revois" pas^^

ps: merci pour voscommentaire, ça fait toujours plaisir de savoir qu'on fait pas tout pour rien ...^^



CHAP 2

Je montais les escaliers quand une voix résonna dans le couloir.

- Louka!

              Je redressai la tête afin d'apercevoir mon interlocuteur. Un frisson se répandit dans tous mon corps et je me figeai sur place. Je voulais courir mais mes jambes ne répondait plus, comme démunies de force. Je le regardai s'avancer vers moi sans bouger. Je me sentis alors projeté violemment contre le mur et mes omoplates s'écraser contre cette paroi dure. Il se colla à moi sans gène au milieu du couloir. Sa main atteignit mes fesses et se faufila dans mon pantalon. Je me débattait sans résultat, le laissant continuer sans problème. Ses doigts vinrent se placer contre ma cavité la titillant et essayant d'enfoncer son doigt dedans sans douceur alors que je ne n'étais même pas préparé. Je fermais les yeux ayant compris que tous mes efforts seraient vain le laissant faire ce qu'il voulait de moi. Je sentis soudain ses dents dans mon cou me mordre la peau. Il mordis un peu plus fort. Je savais que les traces de ses canines resteraient, il me faisait mal et cela ne semblait rien lui faire. Des bruits de pas se firent entendre dans le couloirs. Il se redressa et enleva sa main ainsi que sa tête de mon cou. Il me regarda et chuchota un sourire vicieux sur le visage:

- Tu viens ce soir?

- Oui, fis-je en baissant la tête le regard rouge de honte et de rage.

Il me laissa là sans un mot. Je décidai aussitôt de repartir pour ma salle de cours, je saisis mon sac et partis d'un pas rapide vers le bout du couloir. Les cours avaient, il semblait, déjà commencé. Je frappais à la porte de mon cours et pénétra dans la pièce après avoir entendu une voix me disant d'entrer.

- Excusez moi..., dis-je simplement non décidé à vouloir débattre sur le pourquoi de ce retard.

- Tu as d'autre explication?

- Je traînais dans les couloirs, répondis-je simplement.

- Quoi?! Et tu oses te pointer comme ça sans excuse valable! Sors d'ici je te marque absent! cria-t-elle.

Je sortis sans discuter plutôt content de ne pas avoir été obligé de subir une heure de physique. Je partais ainsi me balader dans le grand parc du lycée assez vide vue l'heure qu'il était. Je m'assis sur un banc et ferma les yeux, histoire de me détendre. La journée était déjà assez remplis et une heure de moins ne me faisait pas de mal. L'air me chatouillait le visage et les rayons du soleil se faisaient de plus en plus sentir.

- Je peux?

Je me redressai brusquement faisait face à un beau jeune homme. Son doigt désignait le banc qui était en face de moi et où mon sac trônait fièrement.

- Euh... bien sur, fis-je d’une voix chevrotante.

               Je poussai mon sac rapidement et le regardai s'asseoir lentement et délicatement. Il me sourit une dernière fois avant de poser à son tour, son sac sur le banc et d'en sortir un bouquin qui semblait être une pièce de théâtre. Il chercha sa page et quand il la trouva, se plongea dedans sans plus jamais remonter la tête. Je décidai de le regarder plus attentivement. Ses yeux étaient bleus et ces cils étaient assez long pour un garçon. Il semblait avoir mon âge et le titre de son livre le confirmai assez bien. Sa chemise blanche assez grande sortait de son pantalon et lui donnait cet air intelligent sans tomber pour autant dans le mode intello. Ses mèches rebelles partaient dans tous les sens cassant définitivement son image d'idiot d'intellectuel. Son col était légèrement remonté et sa chemise était légèrement ouverte laissant voir son torse imberbe et bronzé. J'imaginai très bien ce qui pouvait se cacher en dessous, et je ne crois pas être le seul à avoir envie de voir. Cet homme était l'un des plus connus du lycée: Jordan. C'était l'un des célèbre membres du conseil des élèves. Ce groupe était la réussite même de ce qu'il y avait dans le lycée: Beau, intelligent, populaire. Ils étaient respectés de tous et de toutes. Rien que le fait de leur adresser la parole était quelque chose de rare. Je ne cessais de l'admirer sans qu'il me voit. Le temps passa et nous restâmes comme ça jusqu'à ce que la sonnerie retentisse. Il redressa la tête et regarda autour de lui, semblant pendant deux seconde se demander s'il n'avait pas rêvé. Il soupira et rangea son livre avant de se lever. Au loin je voyais quatre silhouettes dont l'une agitait les bras énergiquement les bras. Celle-ci appartenait à Sacha, une petite brunette, la seule fille faisant partis du conseil des élèves. A sa droite se trouvait Morgan, un grand brun taciturne portant toujours des lunettes sur le nez. C‘était le cerveau du lycée, à coté se tenait Fred, grand et costaud et faisait au moins deux fois ma taille. Certain le décrivait comme un yéti au coeur tendre... Jordan se retourna une derrière fois vers moi et m'adressa un doux sourire avant de partir vers les bâtiments du bas.

               Je me levai et allai à mon prochain et dernier cours. L'heure passa lentement et je la passai à regarder par la fenêtre. Ce qui allait suivre ce soir me laissai soucieux et je profitai une dernière fois du soleil avant d'aller m'enfermer dans cette pièce sombre et de repartir dans la nuit tombée. La prof me sortit de mes rêveries en me rappelant à l'ordre d'une voix sèche comme elle savait si bien le faire. Le cours prit fin et j'attendis que tous les autres sortent avant de monter à l'étage au dessus. Je m'assis par terre devant la porte 24. Les lumière s'éteignirent petit à petit que le temps passait, me mettant de plus en plus mal à l'aise. J'entendis la porte d'entrée claquer et des pas résonner dans les escaliers.

- Tu es prêt?...

**

          Je finissais enfin mes cours et décidai d'aller dans les grand bâtiments afin de réviser tranquillement. Personne ne m'attendait chez moi et je n'étais pas spécialement pressé de me retrouver devant ma télé, seul, un plateau repas sur les genoux. Étrangement, la porte était déjà ouverte et je n'eut pas besoin d'utiliser ma clé. J'entrai et montai directement au deuxième étage comme à mon habitude pour pouvoir réviser. Je m’assis sur un banc du couloir. je sortis mes cahier et plongea mon nez dedans. La seule qui manquait était bien sur la lumière mais heureusement que j’avais caché une lampe de poche dans l’une des chiottes. J’avoue que le fait de me retrouver à escalader les toilettes afin d’attraper une vulgaire lampe de poche me faisais me sentir vraiment ridicule. Je touchai enfin le manche de la lampe et l’attrapai avant de redescendre de la cuvette.

                   Je sortis des toilettes et allai me rasseoir sur mon banc en solitaire. Je repensai soudain au jeune homme que j’avais vu sur le banc cette après midi. C’étais donc lui. Je n’avais pas eu le temps de le voir de près la dernière fois mais je l’avais aisément reconnu. Ses cheveux étaient plutôt châtain foncé et il était beaucoup plus petit que moi. Il n’étais vraiment pas moche, il était même loin d’être moche. Il avait l’air assez timide et assez blasé par les cours. Je ne put m’empêcher de sourire à cette pensé qui commençait aussi à m’envahir. Les cours en ce moment étaient assez pénible, il fallait l’avouer. Peut-être que... Ce n’était pas mon habitude de mater les couples mais le fait que ce soit mon prof d’anglais avec un des lycéens que j’avais vu cet après midi semblait me rendre plus excité que d’habitude.
                     
Je me mis à marcher dans le couloir jusqu’à l’autre bout. Plus j’avançais plus j’entendais des bruits étouffés venant de la dernière salle. Je ne m’étais pas trompé ils étaient bien là. Je me plaçai contre la porte pour ne pas me faire voir car celles-ci comportaient une vitre rectangulaire en plein milieu. Je pouvais alors aisément voir ce qui se passait à l’intérieure. Je bougeai ma tête et regarda à travers l’épaisse vitre. Ce que je vis alors n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais. Je dirai même que ce que je voyais était carrément anormale. Ou peut-être que ils étaient adeptes à ce genre de pratique ce qui pouvait être tout à fait envisageable. Le jeune homme de cet après midi était attaché les mains derrière le dos et se tenait ventre à terre, le postérieur relevé et se faisait pénétré sans délicatesse par mon cher professeur. La scène me faisait frissonner, le jeune homme semblait fermé les yeux et je ne savais pas si cela était un signe de plaisir ou de souffrance. Soudain Mr. Maë enleva sa ceinture et la brandit en l’air avant de l’abattre sur le dos du pauvre brun. J’entendis un gémissement étouffé puis vis des larmes couler de ses yeux et rouler sur ses joues. Je restai immobile à regarder cette horreur se dérouler devant moi. Je ne savais plus quoi faire. Intervenir ou m’en aller. J’avais toujours été lâche, et optait donc pour la deuxième solution. Je tournai les talons et regardai une dernière fois par dessus mon épaule. Je vis ses yeux me regarder, ses yeux larmoyant et brillant. Il me lançai de regard intense et plein de douleur. C’est comme s’il me suppliai de l’aider, je le savais et pourtant je n’en fis rien et préférai m’en aller en courant. Comme un lâche, comme d’habitude. Je descendis les marches quatre à quatre et sortis en courant.

                    Je me retrouvai chez moi, seul dans mon appartement. Je m’assis dans mon canapé et me pris la tête dans les mains. Jamais je n’aurais du partir. Je le savais. « tu ne sers à rien » ,ces mots résonnèrent dans ma tête, ces mots répétés tant et tant de fois. Je me refermai sur moi même et sentis quelques larmes s’échouer sur mes joues.

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Commentaires
C
*soupire* comment l'être humain peut être lâche à ce point ??!!??
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