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Maisuong's Blog
9 mai 2009

Sans visage [chap 3]

Bonsoir!! Bienvenue sur mon new blog! j'ai enfin tout remis et voila enfin mon chapitre 3 de Sans V., j'ai toruvé une solution pour mettre mes texte et je crois qu'il n'y a plus de pub sur le blog, j'espère que c'est plus lisible^^ la couleur à radicalement changée et je toruve sa plus jolie (enfin sa c'est personnelle^^)

Voila, sur ceux bonne lecture!

CHAP 3

           L'eau était froide, et sentait ma peau se glacer. Elle était devenue pâle, presque translucide. J'avais froid. Très froid. Des griffures rouges restait gravé sur mon dos et mes bras celles-ci me faisaient souffrir. Je frottait énergiquement le savon sur ma peau comme si cela pouvait la changer et me rendre moins sale.

           Plus les jours passait, plus j'avais l'impression de changer aussi. Ma peau devenait de plus en plus blanche, je mangeais moins, je parlais moins. Mes amis s'inquiétaient souvent, essayaient malgré tout d'entretenir la conversation, mais eux aussi commençaient à faire de moins en moins d'efforts. Au fond je les comprend. Parler à un mur n'a jamais été très intéressant. Aujourd'hui j'étais encore plus muet, ce qu'il s'était passé cette nuit là resterait peut-être à jamais gravé dans ma mémoire. Pourquoi faut-il que les hommes soient tous les mêmes? Je n'oublierai jamais son indifférence, son égoïsme. Cet inconnu vêtu d'un capuchon noir. Il a vu. Il a tout vu, mais il est partit, sans un mot, sans un geste. Il se contentait de me regarder souffrir. Je l'ai supplié du regard mais c'est comme si la vitre qui nous séparait rejetait tous mes efforts et ne l'atteignaient pas. Je continuai à marcher tête basse, les yeux rivé sur mes chaussures. Je ne sais pas qui il est, peut-être est-il ce jeune homme brun arrivant sur son scooter? ou peut-être encore cet homme blond assit sur un banc? Peut-être a-t-il lancer des rumeurs. Et si je retrouvais des tagues sur ma table me traitant de tous les noms?
Je poussai un soupir de soulagement en détaillant ma table. Aucune écriture malsaine, aucun graphique obscène. Je m'asseyais et sortit une feuille.

          Je sortis de la salle les idée encore plongée dans mes problèmes mathématiques. Cette matière devenait difficile et j'espérais pouvoir suivre jusqu'au bout de l'année. M'effondrer maintenant aurait été fatale pour mes études supérieures. Je continuai de progresser lentement dans le parc. Le soleil était déjà haut. Tous les étudiants commençaient à se diriger vers la cantine, je n'avais pas particulièrement fin, j'étais le seul à aller dans le sens opposé. Tout le monde me regardait bizarrement, je me sentais différent, seul contre tous. Des regards me dévisageant, me prenant de haut. Je me dépêchais d'avancer et m'effondrais sur un banc. Le parc était désormais calme sans tous ses occupants. Je profitai du silence et fermais les yeux. Je me sentais étrangement bien. Je venais de louper un repas de plus.

            Ses doigts s'introduirent en moi. Ils bougeaient dans ma cavité pendant que de son autre main maintenait mon bassin. Un autre doigt se faufila parmi les autres. Je m'accrochais péniblement au rebord du bureau pendant qu'il changeait de position afin de me pénétrer. Je sentait mes jambes défaillir mais je me forçais à rester debout de peur qu'il ne me frappe. Mon dos avait déjà fais les frais de mon déséquilibre la dernière fois. Je levai la tête et fixait le tableau noir devant moi. Mon coeur était peut-être aussi noir que ce tableau, mes larmes roulaient sur mes joues, glissant sur mes lèvres je pouvais goûter leur saveur salée.

- Mmm, oui là c'est bon. Bouge ton bassin.
- Moins fort, s'il te plait! suppliai-je au bord de l'effondrement.
- Arrête de te mentir à toi même, je sais que tu aimes ça, tu as vu comme je m'enfonce en toi. Tu mouilles tellement.
- Tu mens..., gémissais-je avant de tomber.
- Qu'est-ce que tu fou! cria-t-il alors que je venais de le couper en pleine action, tu veux vraiment me faire chier aujourd'hui hein?continua-t-il en saisissant sa ceinture.
- Noon, s'il te plait!

Il ne m'écouta pas, abattant sa ceinture sur mes cuisses remontant sur mon dos. Je me recroquevillai sur moi-même en position foetus essayant de me protéger de ses coup de pieds. Il prenait toujours le soin de ne pas me toucher le visage, mais ne laissait pas de pitié à mon corps. Mes jambes commençaient a ne plus se faire sentir et ma peau me brûlait tellement que je ne sentais plus les coups. Il cessa de me battre et s'accroupit près de moi. J'entendis pour la deuxième fois le bruit de sa fermeture éclair et une brûlure de plus se fit sentir. Il se glissait en moi si facilement que je me maudissait intérieurement. Soudain la lumière s'éteignit nous laissant dans le noir complet.

- Merde. Qu'est-ce qui se passe.

Il se leva, reboutonnant sa chemise et son pantalon avant de sortir, tout en restant sur ces gardes.

**

          Le moment était venu de me racheter. Je ne fuirai pas, pas cette fois. J'ouvris le couvercle blanc et me retrouvais face à une multitude de bouton. Heureusement que j'avais étudier le fonctionnement électronique de cet engin avant d'agir sinon j'aurais sûrement dut repartir. J'appuyai, sûre de moi sur l'un des boutons et l'abaissait. La lumière s'éteignit soudainement. Je refermai le boîtier et sortit ma lampe de poche. J'entendais déjà des grognements provenant de l'escalier opposé et appartenant à mon professeur. Je me dépêchai de monter au deuxième étage et de chercher le jeune homme. Comme je l'avais prévu, il était dans la même pièce. Cette fois il n'était pas attaché mais son corps était recouvert de brûlures rouges. J'ouvris la porte brusquement mais discrètement afin de ne pas la faire grincer. Le jeune brun tourna sa tête vers moi et je vis comme des larmes de joie couler. Je ramassai ses affaires et le prit dans mes bras. Il était tellement léger que j'aurais put le soulever d'un bras. Il semblait assez mince pour sa taille, je crois même qu'il était trop mince, comme si s'était arrêté de manger depuis quelques jours. Je le recouvrit de ses vêtement de sortes à cacher sa nudité et partit en courant avec lui. Nous atteignîmes vite la porte de secours et sortîmes par derrière. Il faisait froid par rapport à cet après-midi. L'humidité emplissait l'air.

Je pivotait vers la grande grille et me mit à courir à vive allure tachant de garder serré le jeune brun. Je respirai avec difficulté, les poumons gelés par l'air froid. Ma gorge était sèche et brûlée par l'atmosphère. mes yeux se fermaient et devenait humide, irrité par la vitesse. J'arrivai enfin à la grande grille et sortis ma clé afin de l'ouvrir. Je pris le soin de refermer derrière moi et filai vers le parking. J'avais une moto, m'appartenant là bas. je soulevais le siège laissant apparaître deux casque. J'en emportait toujours deux au cas où. Pour une fois que celui-ci allait servir... Je le montai sur l'engin et m'asseyais devant. Il était encore un peu conscient et je tentai de lui parler afin qu'il s'accroche à moi.

- Accroche toi... tu vas tomber sinon. Où est-ce que tu habites?
- Non... il va me retrouver, il connaît mon adresse..., souffla-t-il en chuchotant.
- D'accord, calme toi et accroche toi.

            Je démarrai ma moto et prit la route principale qui longeait le lycée. Nous passâmes dans le centre ville, devant une multitude de restaurant, heureusement, la nuit était noire et aucun des passants ne prit la peine de voir l'état de l'adolescent se trouvant derrière moi. Je continuai ma route arrivant devant un immeuble assez haut donnant directement sur la rue. ce n'était pas le grand luxe mais cela me suffisait. Je ne gagnait pas des milliers d'euro avec mes petits boulot donc c'est tout ce que je pouvais me payer. Je garais ma moto et grimpai les 3 étages jusqu'à mon appart, en portant le brun. J'entrai. Il faisait sombre, les volets étaient tirés et le chauffage était éteint. Je déposait l'étudiant sur le canapé et allumait le lampadaire ainsi que le radiateur. Je m'approchai doucement et regardait son visage pâle. Il semblait dormir et pourtant son visage reflétait une grande tristesse. J'avais l'impression de me voir, comme s'il était là pour me rappeler la noirceur de mon âmes, la tristesse de mon coeur, la réalité. Tu est peut-être la personne que j'attend depuis si longtemps?...

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Commentaires
W
Youhou ! il s'est enfin sortit les doigts du cul le petit Jojo XD<br /> Bon je continue à lire hein ^^
M
cc!<br /> <br /> je viens de lire les 3 chap, et l'histoire est vraiment entrainante et interéssante. on plonge direct dans l'histoire et l'ecriture est fluide.<br /> ate de connaitre la suite.<br /> bonne continuation.
L
waa j'adore ce chapitre et tu fais des progrès dans ta façon d'écrire cela se voit par rapport à tes première fic.<br /> J'attend la suite avec impatiente c'est trop mignon la dernière phrase.^^
H
wouaaah ma Milou, j'aime trop ton nouveau blog il est zen et j'suis contente de ne plus avoir toutes ces pub qui gênait.<br /> J'suis aussi vraiment heureuse d'avoir une chouiiiite ^^ j'ai adoré comme d'hab donc vivement la souiite. <br /> <br /> Par contre j'ai trouvée des erreurs par-ci par-là:<br /> - "M'effondré maintenant aurait été fatale pour mes études supérieures." c'est m'effondrer -er<br /> - "Tous les étudiant commençaient à se diriger vers la cantine, je n'avais pas particulièrement fin," c'est faim ^^<br /> - "Non... il va me retrouver, il apparaître mon adresse..." euh... il apparaître mon adresse??!!
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